La fenêtre du Wana Pichu

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Lac Titicaca

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Le lac et des nuages

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Le ruisseau

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Un matin sur la Inka trail

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Cusco

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Le bateau

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Les îles 1

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Les îles 2

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jeudi 10 mars 2011

Le shaman de Lima

Vilcabamba, Equateur


Plus les jours passent, il devient impossible de tout écrire. Le monde que je rencontre forme une chaine de ville en ville. Et je me suis arrêté a Vilcabamba. Je me suis installé loin du village, au pied  d'une montagne où je passe mes journées à m'y perdre, à regarder les papillons, les feuilles, les nuages. Jouer de la flute dans la riviere. L'eau qui glisse autour des roches. Des rideaux d'eau qui explosent. Entrer en soi, voir la fin en toute chose. L'aimer et la vouloir sans même prononcer son nom. Engendrer la fin, se recréer constamment et ne jamais s'oublier.

Tuez la chenille et vous tuerez le papillon. Grandissez dans la fin de toute chose. C'est à ca que je pense ici. Il fait clair, étincelles de bonheur.

"Là ou il me faut vouloir avec toute ma volonté, là où je veux aimer et sombrer pour qu'une image ne reste pas une image." Zarathoustra


Lima - 7 Mars

Le Shaman portait une casquette.
Il cherchait des troubles en moi.
Mais je lui disais que j'en avais aucun.
Que ce n'était que des questions existentielles.
Qui m'apparaissaient plutot comme des solutions.

Il appuyait avec son pouce entre mes deux yeux.
Et il tirait mes cheveux.
Et comme je n'avais ni dormi ni manger depuis longtemps,
Je me laissais couler dans ce lieu étrange, que j'avais l'impression de connaitre.
Le shaman portait une casquette, et une moustache aussi.

Je n'étais seulement venu pour prendre un café.
Et je devais maintenant dormir.


Quand je me réveillai - 8 mars

J'ai envie d'écrire des poèmes qui ne riment pas. Faire glisser ma vie comme un torrent. La beauté est un chaos.

Je ne sais plus par quelle porte entrer, que je suis déjà en train de grimper pour atteindre la fenêtre. Entrer comme un courant d'air, dans le chaos de la beauté.


Cuzco 

J'ai rejoint Lucie et Julien a Cuzco. Nous nous sommes croisé par hasard au coin d'une rue. eh!

1 commentaire:

  1. les poèmes qui riment c'est tellement 18eme siècle!! Je préfère de loin la beauté que produisent les mots qui ne se retrouvent habituellement pas ensemble mais qui sont forcés d'apprendre à se connaitre parce que tu as décidé de les placer dans un vers ou un autre.
    embrasse Lucie pour moi!
    S.

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