La fenêtre du Wana Pichu

La fenêtre du Wana Pichu

Lac Titicaca

Lac Titicaca

Le lac et des nuages

Le lac et des nuages

Le ruisseau

Le ruisseau

Un matin sur la Inka trail

Un matin sur la Inka trail

Cusco

Cusco

Le bateau

Le bateau

Les îles 1

Les îles 1

Les îles 2

Les îles 2

samedi 26 février 2011

Le chat qui marchait sur la ligne de l'équateur

L'eau et la chute

Il y a une chute à San Agustin et l'eau ne parvient pas à tomber jusqu'au sol. Elle s'évapore pendant sa descente. Elle redevient vapeur et retourne flotter quelque part. Elle voyage selon la direction du vent, jusqu'à une montagne ou un autre courant d'air qui la fera remonter. Elle se transforme une autre fois, une goutte qui tombe. S'évaporera-t-elle une autre fois qu'elle recommencera le cycle de ses transformations. Et lorsqu'un jour elle parviendra à cette longue mer, ne réalisera-t-elle pas que tout ce chemin avait été nécessaire.

Cet élan de liberté attire vers les profondeurs et permet, en toute vérité, de poursuivre sa marche vers des océans inconnus. Là où tous les fleuves se rencontrent. Joie.


De la Colombie à l'Équateur

Partout où je vais, quelqu'un s'approche pour me guider. Tellement que j'ai arrêté d'ouvrir mon Lonely Planet. Sinon, c'est pour jaser. M'inviter à jouer au soccer dans une rue. Ou m'inviter à venir souper dans la famille. Avec toute la famille, avec ma guitare, autour de la table, tout le monde jase et je finis par comprendre que je suis capable de me faire comprendre en espagnol. Yé.

Puis je continue ma route. À travers les montagnes de Puracé, jusqu'au volcan. On traverse les nuages pour s'y rendre. La tête me tourne et je n'ai amené aucune bouffe. Le chien du garde forestier me guide, mais il disparaît je ne sais trop où. J'arrive tout de même au sommet. À 4700 mètres, le volcan fume encore, le cratère, la brume, le silence absolu.

Je me suis rendu en Équateur.
Il y avait dans l'autobus,
une musique qui me fit
saigner des oreilles pendant
15 heures.

(Ceci était un haiku, c'est dégueulasse)

Arrivé à Quito je pars m'acheter un lecteur mp3, j'écoute les Doors. Ah, oui, ah oui. Et Mathias, un gars du Chili que je rencontre dans cette bus infernale, lui il a quitté son job à New York pour ouvrir un bar à Berlin. Il m'a donné le contact d'un shaman. 8 jours dans la jungle, avec le shaman, et des plantes.


"Le temps est un fleuve qui m'entraîne, mais je suis ce fleuve." Borges

Les voyages n'apportent pas de réponses, mais ils font voir les choses d'une autre perspective. De manière détachée. C'est comme regarder cette petite lune du désert dans le téléscope. D'ailleurs il y a des terrains vraiment pas chers, et le commerce équitable, les avocats, le café, je pourrais me lancer.

Là je suis à Banos, relaxer dans les bains, sauter dans le vide, lire 3 pages de plus de Zarathoustra, et essayer de rejoindre Lucie dans 2 semaines à Cuzco!

1 commentaire:

  1. Ton Haiku, j'aurais pu l'écrire au Laos, puis en Thailande, puis en Inde... et entre Mopti et Bamako d'ailleurs!!!

    Sim

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